Après son élection à la tête de la Confédération africaine de cyclisme :Dr Allah Kouamé célébré par le Comité national olympique
Georges N’Goan, président du Comité national olympique (Cno) de Côte d’Ivoire, ne sait pas aimer à moitié. Il l’a démontré, ce jeudi 20 février 2025 , en organisant un déjeuner copieux en l’honneur de son premier vice-président, Allah Kouamé, président de la Fédération ivoirienne de cyclisme (Fic), dans l’un des plus prestigieux restaurant de la place.
« C’est une grande célébration. Il s’agit de l’élection de notre premier vice-président, Yao Allah Kouamé, à la présidence de la Confédération africaine de cyclisme (Cac). Une victoire amplement méritée eu égard à ses qualités. Outre sa passion pour le vélo, c’est un homme loyal et juste. Un homme qui respecte ses engagements et les règles qui nous régissent, que ce soit dans la vie civile que dans le sport. Raison pour quoi il a un mépris presque souverain pour tous les fraudeurs, notamment en matière de sport. Ce sont toutes ces qualités qui ont guidé l’Afrique à le porter à la tête de la Confédération africaine de cyclisme. C’est un homme combatif, pugnace… Monsieur le ministre, vous avez envoyé votre élément en mission au bas des pyramides, il a remporté la bataille et est revenu vous voir. Cette victoire n’aurait pas été possible si vous ne lui aviez pas donné votre soutien tant moral que matériel », a indiqué Georges N’Goan qui n’a pas manqué de dire merci à Allah Kouamé Édith, l’épouse du nouveau président de la Cac, pour son soutien sans faille dans cette haute lutte.
Heureux de prendre part à ce déjeuner, le ministre délégué chargé des Sports et du Cadre de vie, Adjé Silas Metch, a réitéré les félicitations du gouvernement au nouvel responsable du cyclisme continental. Pour lui, le président Allah est un bon soldat, « Il est allé en guerre et a remporté la victoire. Ce n’était pas évident, car il était opposé à un adversaire redoutable chez lui, avec tout l’appui de l’État égyptien. Comme David qui a triomphé contre Goliath, Allah Kouamé est parti sans tambour ni trompette, mais est revenu au son des tambours et des trompettes à l’aéroport. Il a su se battre pour honorer le drapeau. C’est ce que l’on demande à tous les acteurs sportifs ivoiriens », a rappelé le ministre délégué.
Dr Yao Allah Kouamé n’a, quant à lui, presque pas eu les mots pour dire merci aux invités présents à “l’Aboussouan”.
Ce qu’il a retenu, c’est ce qu’a répété le ministre Adjé Silas Metch. « Je suis parti avec rien et je suis revenu avec tout », a-t-il déclaré, tout en revenant brièvement sur le vote et soulignant la présence de l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en Égypte dans la salle. « Ce sont des moments que je souhaite pour chacun de vous », a lâché l’Ivoirien qui, pendant quatre ans, dirigera la Cac.
